jeudi 27 janvier 2011

Sarawak et l'histoire de l'art.


Vue de Kuching ancien.


La grande île de Bornéo s'étend dans le centre Sud-Ouest de l'archipel Asiatique.
Kuchin capitale de la province de Sarawak est une ville très riche pour son artisanat, ses musées et réserves naturelles. 
Le textile tient une place prépondérante dans la vie de cette ville.
En effet Sarawak située sur la pointe Ouest de Bornéo était sur le parcours de la route Indes - Chine. Les découvertes archéologiques de Santubong (ville à quelques km de Kuching) en attestent.


Province de Sarawak dans l'histoire.
Les marins et commerçants ont visité sa côte depuis les jours de l'empire Langkasuka. C'était un comptoir maritime entre l'Asie occidentale et la Chine. Les métaux, la céramique et les perles de verres y ont été échangés contre divers produits alimentaires provenant de la jungle.


Perles de verres.


Tissus d'écorce.
L'antiaris toxicaria lesch ou bark cloth en langage verniculaire servait à la confection de vêtements portés par les gens durant les cérémonies de deuil. Les premiers indigènes s'en servaient aussi pour écrire les textes de cérémonies. Les tissus étaient quelquefois décorés à l'aide de peinture dérivées du citron vert, de chaux et de "sang de dragon".


Le Pua Kumbu.
La confection du Pua Kumbu (littéralement grande ouverture) incombe aux femmes. La dextérité de chacune détermine sa place dans la communauté.
Les motifs du Pua Kumbu ont pour source d'inspiration les rêves des tisserandes. Une dimension mystique pour ces tissus cérémoniels. Les femmes s'en couvraient aussi pour accueillir leurs hommes chasseurs de tête. 


Les pigments.
Les tisserands Iban ont une plus vaste palette de couleurs. Des rouges, des bruns, des bleus...
L'extraction des teintures des plantes exige une connaissance de la chimie, un mystère limité à un cercle fermé de femmes qui s'occupent de la préparation du fil brut et préparent les décoctions pour les colorer.


Vêtements.



Motifs inspirés de la nature.



Paniers et chapeaux.





La religion islamique largement répandue demande à ses adhérents de porter des vêtements sobres. Les hommes et les femmes malais couvrent leurs corps, bras et jambes, et généralement leurs têtes.
Au 19° siècle, les écrivains décrivent la magnificence vestimentaire des aristocrates de Bornéo.
Les vêtements étaient faits de brocard et tissés d'or. Les couleurs étaient chatoyantes. Les hommes de haut rang préféraient des vestes de couleurs noires afin de faire ressortir la beauté de leurs sarongs et turbans.


Costumes malais.



Tissage du songket de nos jours.


 Le songket est un textile de la famille des brocards, tissé à la main, en soie ou en coton dans lequel on incorpore des fils d'or ou d'argent. Le fil est inséré transversalement lors du tissage.


Les métiers à tisser antiques.





Le songket est porté lors des cérémonies en sarong en écharpe ou en couvre chef. Traditionnellement c'était les femmes et les adolescents qui tissaient le songket. Aujourd'hui, on trouve aussi des hommes.


l'outillage des tisserandes.


Poteries anciennes.

Pots en fer.

Sculpture bois et diversité artisanale.


Et pour finir cette visite, un petit clin d'oeil en prenant le thé sur le trône royal!

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